Certains en font le choix par souci d’économie, d’autres par goût du bricolage. L’auto-rénovation a le vent en poupe. Pour accompagner cette tendance de fond, l’Agglo a mis en place depuis l’automne dernier, des stages gratuits d’une journée destinés aux habitants de l’Agglo, à raison d’un par mois, pour apprendre à isoler ses murs par l’intérieur.  L’ITI, l’isolation thermique par l'intérieur, offre en effet de nombreux avantages. Elle permet de limiter les déperditions de chaleur l'hiver et d'améliorer le confort l'été, notamment lorsque l'isolant est biosourcé. De réaliser de belles économies mais aussi de préserver la planète en diminuant les émissions de gaz à effet de serre et enfin de valoriser son patrimoine. Autant de bonnes raisons pour se lancer !

Selon une étude de l'ADEME, 40 % des isolations de murs par l'intérieur seraient déjà réalisées en auto-rénovation. Les stages proposés par l’Agglo ont pour ambition d’accompagner cette activité et d’en améliorer ses résultats en offrant aux participants des conseils pratiques et techniques pour réussir son projet.

Ils sont organisés en deux temps. La matinée est consacrée à la théorie. Pourquoi isoler son logement ? Qu’est-ce qu’un matériau biosourcé ? Ses caractéristiques techniques... Et l’après-midi est dédié à la pratique. Pose des rails, de l'isolant, du pare-vapeur… Toutes les étapes du chantier sont décortiquées pour effectuer une rénovation de qualité.

Les atouts des matériaux biosourcés

« On trouve très facilement trois types de matériaux biosourcés : la ouate de cellulose issue de papier recyclé, la fibre de bois et les textiles recyclés agglomérés sous forme de panneaux », explique Aurélien Piccicuto, coordinateur de la PRRE (Plateforme Rochelaise de Rénovation Energétique). « Une coopérative d’agriculteurs basée dans le Sud Vendée a également mis au point un nouveau matériau isolant thermo-acoustique très performant, le Biofib’Trio, produit à base de lin, de chanvre et de coton. »

Au-delà de leur pouvoir isolant, ces matériaux « régulent également l’hygrométrie du logement et stockent le carbone ». Ils sont en outre faciles à poser et agréables à manipuler. En clair, ils possèdent de nombreux atouts. À l’exception du prix. Ils sont en moyenne 30 % plus chers qu’un matériau conventionnel (laine de verre par exemple).  Mais pour encourager ces rénovations bas carbone, l’Agglo propose aux participants une aide à l'achat de ces matériaux biosourcés à hauteur de 50 %.

Construits en concertation avec TIPEE, la plateforme technologique du bâtiment durable, les stages se déroulent au LabIn'Tech, la plateforme d’innovation et de transfert technologique, installée à Atlantech à Lagord. Jusqu'à présent, toutes les sessions, qui peuvent accueillir jusqu’à 12 personnes, ont affiché complet. Il est donc préférable de s’inscrire en ligne plusieurs semaines à l’avance.

Pré-inscription à un atelier d'auto-rénovation