Biodiversité

Chaque milieu naturel et chaque espèce jouent un rôle dans l’équilibre et le bon fonctionnement des écosystèmes. Aux côtés d’autres acteurs locaux, l’Agglo participe à la protection et à la restauration de ce précieux patrimoine, indispensable à la vie humaine.

Biodiversité

L’Agglomération et les collectivités locales se mobilisent depuis longtemps pour protéger et sauvegarder la biodiversité. En témoignent les nombreuses actions de préservation des espèces et des milieux mises en œuvre, qui valent aujourd’hui à l’Agglo d’être reconnue « Territoire engagé pour la nature » par l’Office Français de la Biodiversité.

Comment se traduit cet engagement ?

  • Avec des inventaires d’espèces, réalisés chaque année, en partenariat avec la LPO et le Conservatoire Botanique : ils permettent d’identifier les espèces protégées ou présentant des enjeux pour notre territoire et qui pourraient être impactées par les opérations d’aménagement et de gestion des espaces. Parmi elles, les Busards, l’Azuré du Serpolet, l’Odontite de Jaubert, l’Oedicnème criard…
  • Avec le suivi particulier de certaines espèces pour permettre une meilleure connaissance de leurs interactions, comme l’Azuré du Serpolet et sa plante hôte, le Serpolet.
  • Avec un inventaire des zones humides, réalisé entre 2014 et 2018, qui a permis d’intégrer les secteurs à enjeux dans la planification urbaine.
  • Avec l’évaluation des enjeux écologiques sur les secteurs ouverts à l’aménagement dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi).

  • Avec le principe Eviter-Réduire-Compenser : il consiste à prendre en compte les impacts relatifs à un aménagement sur le milieu naturel et les espèces, et à proposer des mesures afin d’éviter ou réduire la perte d'habitat des espèces protégées. La compensation des impacts sur la biodiversité intervient en dernier recours, lorsque toutes les mesures d’évitement et de réduction ont été mises en œuvre. Dans l’Agglo, 4 projets ont nécessité des mesures compensatoires ces dernières années en raison de la présence d’espèces protégées.
  • Avec le Contrat Territorial des Milieux Aquatiques qui conduit depuis 2021 un programme d’entretien et de restauration des cours d’eau et des marais.
  • Avec l’accompagnement des communes à la restauration de la Trame Verte et Bleue via un fonds de concours : 5 000 € alloués chaque année aux communes pour la plantation de vergers, de haies, d’arboretum…
  • Avec la définition, prévue dans le Plan Climat Air Énergie de l’Agglo, d’une Trame Noire afin d’éviter les impacts de l’éclairage artificiel sur le biorythme de la faune et la flore et l’effet « barrière » coupant les connexions des milieux naturels entre eux.

  • Avec le programme BiodiverCité qui propose des animations, formations et autres actions de sensibilisation à la biodiversité à destination du grand public, des scolaires, des élus…
Point Commun n°130 - juillet > septembre 2024

Espèces et espaces protégés

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants (micro-organismes, végétaux, animaux, humains…) et les interactions qu’ils ont entre eux et avec le milieu où ils vivent. Toutes les formes de vie et d’organisation du vivant sont concernées.

En France, près de 20 % des espèces de la faune et de la flore sauvage sont déjà éteintes ou menacées et 80 % des habitats naturels sont dans un mauvais état de conservation, en raison notamment de la surexploitation et de la fragmentation de l’environnement, des pollutions et du dérèglement climatique.

Pour reconquérir la biodiversité, l’Agglo de La Rochelle protège ses milieux naturels, participe à la restauration des continuités écologiques et préserve les espèces.

Espaces protégés

Dans l’agglomération, 6 000 hectares sont reconnus et protégés au titre de leur intérêt écologique, soit près de 20 % du territoire. Le littoral s’étend sur 70 km de côtes. Ces espaces accueillent plusieurs espèces rares et menacées, telles que l’Azuré du Serpolet, au sein d’habitats naturels remarquables (marais, dunes, pelouses sur sol calcaire…).

Les espaces protégés de l’Agglo :

Les nombreux zonages d’inventaires, de protection et de gestion du patrimoine naturel démontrent l’intérêt écologique majeur du territoire.

Espèces protégées

Certaines espèces animales et végétales font l’objet d’un régime juridique de protection destiné à assurer leur conservation. De nombreuses espèces protégées occupent notre territoire. En voici quelques exemples.

Ce papillon est facilement reconnaissable à ses grandes taches noires sur le dessous des ailes associées à sa suffusion bleue et à sa grande taille. Son habitat privilégié est constitué de pelouses sèches où prospèrent ses hôtes : l’origan et une espèce de fourmi (généralement Myrmica sabuleti).

Cette fleur annuelle endémique de notre pays est protégée sur l’ensemble du territoire métropolitain. Elle affectionne les milieux calcaires secs, c’est pourquoi on l’observe principalement au sein de pelouses calcicoles, de friches ou de jachères ensoleillées. De floraison tardive, on peut généralement observer ses fleurs jaunes pâles lavées de rose d’août à octobre.

L’ensemble des reptiles, dont font partie les serpents, bénéficient d’une protection à l’échelle nationale et ne doivent donc pas être tués, capturés, ni même dérangés. Ils sont un maillon important de la chaine alimentaire.

Leur température interne variant en fonction des conditions extérieures, ils la régulent en s’exposant ou en se cachant du soleil.

Sourds car dépourvus d’oreille externe, ils compensent par une excellente sensibilité aux vibrations. Leur langue bifide leur confère en outre un très bon odorat.

Les serpents fréquentent une grande diversité d’habitats (prairies, zones humides…) au sein desquels ils évoluent avec discrétion.

Outre leurs différences physiques, seule la vipère possède des glandes spécifiques produisant le venin qu’elle injecte grâce à ses crochets.

Sur le territoire de l’Agglo, 4 espèces de serpents cohabitent. La couleuvre verte et jaune est la plus répandue. Facilement identifiable par ses couleurs, elle ne possède pas de glande à venin et ne constitue donc pas un danger pour l’Homme, comme toutes les couleuvres métropolitaines.

Espèce dépendante des milieux aquatiques, la couleuvre vipérine est souvent observée en surface, tête hors de l’eau, mais peut rester un quart d’heure en apnée. Sur terre, elle se place souvent le long des berges ensoleillées pour réguler sa température et c’est près de là qu’elle va pondre, dans des trous humides exposés au soleil. Capable de passer un an sans se nourrir, elle s’alimente principalement de poissons, amphibiens, mais également de mollusques (vers de terre, limaces... ) et de petits mammifères.

En savoir plus sur les serpents

Panneau explicatif sur les serpents

L’ensemble des reptiles, dont font partie les lézards, bénéficient d’une protection à l’échelle nationale et ne doivent donc pas être tués, capturés, ni même dérangés.

Le Lézard des murailles

Ce petit lézard ne dépassant que rarement les 20 cm de long est le plus couramment rencontré en France. Il présente une grande variété de motifs et de couleurs. Très actif et peu craintif, il s’approche facilement des habitations. C’est l’un des rares reptiles visibles lors des journées ensoleillées hivernales. Il se nourrit d’insectes, mais également d’araignées, vers de terre…

Le Lézard à deux raies

Pouvant atteindre 40 cm de long, c’est la 2ème plus grande espèce de lézard de France. Il se caractérise par la gorge bleue turquoise du mâle en période de reproduction et par sa frilosité : on ne le rencontre qu’au-delà de 5°C et le plus souvent à proximité d’eau sur des zones bien ensoleillées. Le lézard à deux raies grimpe aisément sur la végétation des milieux qu’il côtoie et se nourrit d’insectes, de vers de terre et de mollusques.

La Fauvette grisette

Ce petit migrateur passe l’hiver au Sud du Sahara d’où il revient au printemps pour la période de reproduction. De taille moyenne, offrant un plumage discret de brun et de gris autour d’une gorge blanche, la fauvette affectionne particulièrement les milieux herbacés avec des haies et des fourrés sur lesquels le mâle aime se percher pour chanter.

L’Œdicnème criard

Surnommé « Courlis de terre » dans notre région, ce petit échassier d’environ 40 cm possède de grands yeux jaunes qui lui confèrent une vision quasi panoramique de jour comme de nuit. Doté de grandes pattes jaunes, son plumage tacheté, aux couleurs des milieux clairsemés et caillouteux où il s’installe, lui permet de se camoufler aisément.

La Cisticole des joncs

Ce petit oiseau très actif est particulièrement identifiable grâce à la syllabe qu’il émet lors de l’ondulation de son vol. Sédentaire et présent dans les milieux ouverts, il peut faire jusqu’à 3 portées, entre mars et août, dans le nid qu’il a construit en fil de cocon d’araignée. Bien qu’insectivore, il peut également se nourrir de graines.

La Bouscarle de Cetti

Essentiellement sédentaire dans nos régions, ce petit oiseau aussi discret que ses couleurs est facilement identifiable par son chant. Il affectionne les milieux humides avec des herbes hautes et des buissons présentant un point d’eau et tout particulièrement les espaces où poussent les roseaux. Insectivore, la Bouscarle se nourrit au sol d’insectes, araignées, mollusques...

Le Pélodyte ponctué

Cet amphibien passe beaucoup de temps hors de l’eau, essentiellement dans des milieux ouverts (prairies, pelouses, jardins...) mais également dans les zones forestières alluviales. C’est toutefois dans un milieu aquatique d’eau douce ou légèrement saumâtre et bien exposé au soleil qu’on le retrouvera en période de reproduction. Il se nourrit d’invertébrés tels que des insectes, des arachnides, des vers...

La Rainette méridionale

Ressemblant beaucoup à la rainette verte, elle s’en distingue par l’absence de bandes sombres le long de ses flancs. Elle affectionne les milieux herbeux, près de points d’eau stagnante où elle trouve facilement les insectes dont elle se nourrit. C’est la nuit, quand elle est la plus active, qu’on l’entend particulièrement bien, notamment au mois de mai où elle s’accouple.

Mesures compensatoires

Comment éviter, réduire ou, à défaut, compenser les atteintes à la biodiversité lors des opérations de construction, d’aménagement et de gestion de l’espace public ? Ces questions, l’Agglo se les pose systématiquement pour minimiser l’impact de ses projets sur l’environnement. Selon cette méthode « Éviter-Réduire-Compenser », la collectivité fait d’abord tout pour ne pas porter préjudice à la nature, si besoin en modifiant ses projets (géographiquement, techniquement, temporellement).

Elle doit ensuite réduire la durée, l’intensité et l’étendue des impacts qui n’ont pu être évités.

Et si ces mesures n’ont pas permis de supprimer les impacts négatifs sur l’environnement, elle apporte une contrepartie positive (compensation) pour assurer un équilibre entre la perte et le gain de biodiversité.

Cette mesure de compensation environnementale vise à conserver la biodiversité du site dans un état équivalent, voire meilleur à celui observé avant sa réalisation.

Dans l’Agglo, 4 projets ont nécessité des mesures compensatoires ces dernières années en raison de la présence d’espèces protégées.

L’atteinte aux espaces de vie de l’Azuré du Serpolet et de l’Odontite de Jaubert (papillon et plante protégés) a été contrebalancée par l’aménagement d’espaces destinés à favoriser leur implantation et leur développement sur le site, au Marais Doux et à la Pointe de Roux à Aytré et sur le site de l’ancien terrain militaire d’Angoulins.

La réalisation de l’avenue Simone Veil a elle aussi eu un impact sur les habitats de l’Azuré du Serpolet et de l’Odontite de Jaubert, mais aussi sur l’OEdicnème criard (oiseau protégé caractéristique des plaines agricoles) et sur une zone humide. L’aménagement à proximité de roselières, de fourrés, de prairies humides et d’un corridor enherbé assure la compensation écologique. Une compensation est également menée au Sud d’Aytré.

Les mesures compensatoires pour l’Azuré du Serpolet et l’Odontite de Jaubert ont été réalisées sur site grâce à un secteur dédié.

Les impacts sur l’habitat de reproduction de l’OEdicnème criard et sur l’Odontite de Jaubert ont été à la fois gérés sur site et via des parcelles dédiées (à Marsilly et Saint-Xandre) et des parcelles agricoles gérées pour être propices aux oiseaux des plaines (grâce à des conventions passées avec les agriculteurs partenaires).

D’autres espèces protégées ont été identifiées sur ces espaces et ont fait l’objet d’actions en leur faveur : le lézard des murailles, le hérisson d’Europe, la couleuvre verte et jaune, la couleuvre à

collier, la rainette méridionale, le crapaud persillé ou encore des passereaux tels que la Fauvette grisette, la Cisticole des joncs et la Bouscarle de Cetti.

Moustiques et espèces invasives

Les espèces exotiques envahissantes (ou invasives) désignent certains animaux ou végétaux dont l’introduction par l’Homme sur un territoire, volontaire ou fortuite, représente une menace pour les écosystèmes, les habitats naturels ou les espèces locales. Le « moustique tigre » est classé parmi les espèces les plus invasives au monde.

Les moustiques

Certes, les moustiques sont un maillon essentiel de la chaîne alimentaire et servent d’aliment à de très nombreuses espèces (batraciens, oiseaux, chauve-souris, libellules, arachnides, hérissons et taupes). Cependant, pas question de faire un élevage de moustiques chez soi ! Au contraire, on agit à la source en traquant les gîtes potentiels de larves : les eaux stagnantes, dont les femelles raffolent pour pondre…

Depuis quelques années, le désormais célèbre « moustique tigre », espèce originaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, s’est installé sur notre territoire. On le reconnaît facilement aux rayures blanches qui ornent ses pattes et son abdomen. Une fois implantée, cette espèce invasive ne disparaît plus et peut très vite devenir une nuisance, transmettant potentiellement de nombreuses maladies comme le virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika.

La femelle pond environ 200 œufs, en sommeil durant la période hivernale et qui éclosent chaque année lorsque les températures s’adoucissent.

Quelques gestes simples pour éviter leur propagation à la maison :

  • nettoyer au moins 2 fois par an (début de l’automne et du printemps) les gouttières, les regards et les siphons d’eau de pluie ;
  • tout au long de l’année, vider les soucoupes de pots de fleurs ou mettre du sable pour empêcher la ponte ;
  • couvrir ses récupérateurs d’eau de pluie, ranger tous les objets pouvant accumuler de l’eau de pluie ;
  • démonter et ranger les piscines démontables l'hiver, ou les recouvrir d'une bâche et filtrer l'eau ;
  • garder les caves sèches et aérées ;
  • élever des poissons rouges, mangeurs de moustiques, dans les bassins d'ornement…

Vous pensez avoir observé un « moustique tigre » ?

Informez-en le service de démoustication du Département de la Charente-Maritime : directement sur votre smartphone après avoir téléchargé gratuitement l’application iMoustique© ou par mail : bf-dem-demoustication@charente-maritime.fr

Pour en savoir plus

Les espèces invasives

Les espèces exotiques envahissantes (ou invasives) sont décrites commune l’une des 5 principales raisons de perte de biodiversité à l’échelle mondiale. Toutes les espèces introduites ne sont pas envahissantes. On considère qu’environ 1 espèce sur 1 000 le devient.

En imaginant 1 000 espèces introduites sur un territoire, 4 étapes décrivent le processus invasif :

  1. L’introduction : une espèce arrive sur un territoire dont elle n’est pas originaire (1 000 espèces)
  2. L’acclimatation : l’espèce survit sur son nouveau territoire (100 espèces)
  3. La naturalisation : elle se reproduit sur son nouveau territoire (10 espèces)
  4. L’expansion : elle colonise ce territoire et s’étend, au détriment d’espèces locales qu’elle va supplanter voire totalement éradiquer (1 espèce)

Les principales espèces invasives sur notre territoire :

Pour la faune : le ragondin, l’écrevisse (de Louisiane ou américaine), le frelon asiatique.

Pour la flore : la renouée du Japon, la jussie, la myriophylle, l’ailante. L’ambroisie, en cours d’installation sur le département, montre un réel risque sanitaire. Le pollen de cette plante est très allergisant (il rend allergique) et allergène (il induit des symptômes d’allergie).

La lutte contre ces espèces est indispensable pour limiter leur dispersion.

Pour en savoir plus :

Plantations

Planter des arbres ou des arbustes favorise la biodiversité, à condition de ne pas planter n'importe quoi ! Mieux vaut préférer les essences locales (espèces prédominantes dans la région) : ce sont les mieux adaptées à notre sol et à notre climat. Elles favorisent le développement d'insectes et de petits animaux (chauves-souris, oiseaux...). De plus, les espèces locales donnent à notre territoire son caractère, façonné par la mer, les marais et les zones agricoles.

Une liste de végétaux bien adaptés à notre territoire, à sa saisonnalité et aux distances par rapport à la mer a été recensée par l'Agglo. Comme par exemple le tamaris, arbre résistant aux embruns et au vent.

Dans les espaces publics, le développement des espèces locales est aussi favorisé. On parle alors de replantation raisonnée. L'Agglo apporte une aide financière aux communes afin de soutenir cette démarche.

D’autres partenaires apportent un soutien technique ou financier : la Coopérative carbone ou encore le Conseil départemental de Charente Maritime avec la Chambre d’agriculture à travers le programme d'Entretien et de Valorisation de l'Arbre (EVA).

Les principales essences locales recensées :

  • Tamaris de France
  • Saule
  • Erable de Montpellier
  • Erable champêtre
  • Chêne vert
  • Chêne pubescent
  • Frêne commun
  • Nerprun alaterne
  • Cormier
  • Charme
  • Noisetier
  • Merisier
  • Poirier commun
  • Sureau
  • Noyer
  • Néfliers
  • Troène commun
  • Cornouille

Pour connaitre la liste complète des arbustes et arbres conseillés en fonction de votre localisation, consultez ici l’OAP thématique « Paysage et Trame verte et bleue » du PLUi.

La perte de la biodiversité et le réchauffement climatique sont les grandes menaces pesant sur l'espèce humaine. Favoriser la biodiversité dans votre jardin, c'est y entretenir la vie. Cela passe par quelques gestes simples :

  • limiter, voire supprimer les herbicides et pesticides. Pour s'épanouir, la nature a besoin de quelques plantes sauvages, de quelques insectes. De plus, une grande partie du produit ruisselle ou s’infiltre avec le risque de se retrouver dans nos futures eaux de boisson.
  • laisser un coin en friche, où les plantes sauvages pourront s'épanouir et attirer papillons et autres insectes. Vous pouvez aussi laisser un tas de fagots, où nicheront peut-être des hérissons.
  • planter/semer un potager biologique en choisissant des espèces variées.
  • installer des nichoirs pour les oiseaux, des gites pour les insectes, les reptiles...
  • privilégier toujours les espèces locales. Les plantes exotiques risqueront de se développer au détriment des espèces indigènes. 

De nombreuses espèces animales ont besoin de se déplacer au cours de leur cycle de vie, pour se nourrir, se reproduire ou migrer. Les mouvements des plantes sont également importants afin qu’elles puissent s’adapter au climat.

Or, l’urbanisation, les infrastructures de transport comme les routes et les voies ferrées, l’agriculture intensive, réduisent la surface des espaces naturels et les fragmentent, limitant ainsi les possibilités de déplacement des espèces.

Une politique de préservation de la biodiversité vise à maintenir et à restaurer les continuités écologiques dans les territoires : la Trame verte et bleue.

La Trame verte désigne une zone de circulation constituée de milieux naturels et semi-naturels terrestres permettant de relier les espaces les plus importants pour la biodiversité (les réservoirs de biodiversité). La Trame bleue fait quant à elle référence au réseau aquatique et humide.

Cette « Trame verte et bleue » est notamment prise en compte dans le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) afin de ne pas cantonner la nature à des îlots séparés par des opérations d’aménagement et de construction. Son rôle est de freiner l'érosion de la biodiversité résultant de l’artificialisation et de la fragmentation des espaces.