Lancement du programme Jeunes Pousses avec le contrat Local de Santé
Lancement du programme Jeunes Pousses avec le contrat Local de Santé
Publié le 24 mars 2025
Du développement prénatal à la petite enfance, l’être humain est particulièrement vulnérable aux effets des perturbateurs endocriniens. L’alimentation est une source importante d’exposition à ces substances
Suivant la recommandation de Santé publique France de privilégier les aliments d’origine biologique et de cuisiner des produits frais de saison, et dans le cadre du Contrat local de santé, le programme Jeunes pousses a pour objectif d’améliorer la santé des femmes enceintes et celle de leur bébé pendant la grossesse en expérimentant une alimentation plus riche en légumes et légumineuses de qualité issus de l’agriculture biologique locale.
Pendant six mois, douze femmes enceintes (sur un an 25 femmes seront accompagnées- 2 groupes de 12/13 femmes pendant 6 mois ) bénéficieront de 15 euros par semaine pour acheter des légumes et légumineuses chez des producteurs bios locaux partenaires. Orientées par des sages femmes du territoire (sages femmes de la PMI, de l’hôpital et libérales), elles sont accompagnées par des professionnels de santé et se retrouveront au cours d’ateliers sur la santé environnementale avec un(e) intervenant du Pôle mère-enfant de l’hôpital de La Rochelle et sur la diététique et la cuisine avec une diététicienne.
L’Agglomération accompagne les 1 000 premiers jours de bébé.
Le programme Jeunes pousses est porté par la Communauté d’Agglomération dans le cadre du Contrat local de santé et le Groupe Hospitalier La Rochelle Atlantique, en cohérence avec le Projet Alimentaire de Territoire La Rochelle-Aunis-Ré. Il associe la Protection maternelle et infantile, le Réseau Périnat Nouvelle-Aquitaine et le réseau français Villes-Santé.
Lauréat d’un appel à projets de l’Institut National du Cancer, il est financé par l’Agglomération et l’Institut du cancer à hauteur de 10 000 euros chacun.
Comment s'inscrire ?
Les sages-femmes transmettent un questionnaire permettant d’identifier les femmes potentiellement intéressées par l’action. Ces personnes sont ensuite rappelées afin de valider leur adéquation avec les critères du projet, à savoir :
- une alimentation actuelle peu axée sur les légumes et légumineuses,
- une consommation tournée principalement vers des plats transformés,
- une volonté affirmée d’améliorer leurs habitudes alimentaires,
- certains critères de santé spécifiques (comme l’IMC).