Le 1er bus de mer propulsé à l’hydrogène
Le 1er bus de mer propulsé à l’hydrogène
Publié le 24 oct. 2017 - Mis à jour le 8 août 2018
L’Agglomération de La Rochelle fait figure de pionnière et de laboratoire dans le domaine de la mobilité de demain. Aujourd’hui, elle participe au projet Yélo H2, 1ère expérimentation nationale d’un bus de mer propulsé à l’hydrogène en milieu marin.
Les nombreux progrès techniques réalisés ces dernières années dans le domaine de l’hydrogène permettent de mettre en application concrète ce type d’énergie, notamment dans les transports. Le projet Yélo H2, lancé fin octobre par la Communauté d’Agglomération, avec la collaboration de la Régie du Port de plaisance de La Rochelle et de Proxiway, a pour objectif de valider la pertinence de cette technologie dans les applications maritimes. Il s’agit en effet de la 1ère expérimentation nationale d’un bus de mer propulsé à l’hydrogène en milieu marin.
Une pile à combustible, associée à des réservoirs d’hydrogène, a été implantée sur le bus de mer Galilée. Celle-ci convertit l’hydrogène en électricité, afin de recharger les batteries du navire. Pour les usagers, les changements sont très peu visibles : logé dans un coffre, le nouveau système est extrêmement silencieux et ne rejette que de l’eau.
Une station de recharge d’hydrogène vient d’être installée sur le quai du Lazaret, aux Minimes. Elle permet le ravitaillement du navire en quelques minutes, lui garantissant une autonomie journalière. Ces gains de temps et d’autonomie permettent de lever les contraintes liées aux moyens de transports électriques à batteries, et d’envisager à l’avenir la création de nouvelles liaisons maritimes, réservées jusqu’ici aux bateaux diesel conventionnels.
Cofinancé par l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME) et la Région Nouvelle-Aquitaine, le projet Yélo H2 associe l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) et 4 industriels : Michelin Recherche et Technique, EVE System, Alternatives Energies, basé à La Rochelle, et HP Systems, basé à Périgny. Cette expérimentation, qui démarre fin octobre, durera un an.