Reconstruction du poste de refoulement des eaux usées de la Porte Dauphine

Reconstruction du poste de refoulement des eaux usées de la Porte Dauphine

Reconstruction du poste de refoulement des eaux usées de la Porte Dauphine

Publié le 28 févr. 2024 - Mis à jour le 25 oct. 2024

L’Agglomération entreprend la reconstruction du poste de refoulement des eaux usées de la Porte Dauphine à La Rochelle, essentiel au traitement des eaux usées et à la protection de l’environnement et la santé publique. Une deuxième phase de travaux débute le lundi 28 octobre, pour une durée de 18 mois.

Une construction ancienne et vétuste

Mis en service en 1974, l’ouvrage est aujourd’hui vétuste et source de nuisances, notamment olfactives. Difficile à maintenir en bon état de fonctionnement, il sera bientôt sous-dimensionné pour faire face à une augmentation des besoins de transfert des effluents liés à la croissance de la population.

Un équipement essentiel dans la collecte des eaux usées de l’Agglomération de La Rochelle

Poste de refoulement - transfert des eaux explications schéma

Le poste de refoulement* des eaux usées de la Porte Dauphine est le plus important ouvrage de transfert des effluents du territoire, et se révèle donc vital pour le fonctionnement général du réseau de collecte des eaux usées de l’Agglo : il collecte l’équivalent des rejets de 30 000 foyers provenant de 8 communes (sur les 70 000 foyers que compte l’Agglo) et assure le transit moyen de 13 000 m3 d’eaux usées par jour jusqu’au pôle épuratoire de Port-Neuf.
Les eaux usées passant par cet ouvrage représentent plus de la moitié des flux qui parviennent au pôle épuratoire.

De plus, la bonne marche de ce poste de refoulement participe à la salubrité publique et préserve les eaux de baignade ainsi que les activités liées à la mer (pêche, conchyliculture…) des bactéries et des virus.

*Un poste de refoulement sert à faire remonter les eaux d’un point A bas, à un point B situé plus haut et plus loin.
 

Un nouvel équipement intégré à son environnement

Nouvel emplacement poste de refoulement Porte Dauphine

Le poste de refoulement actuel sera démoli au profit d’un nouvel ouvrage construit un peu plus à l’Ouest, dans un espace faiblement boisé et en retrait des anciennes fortifications.
Au-delà de représenter un équipement d’utilité publique performant, sa reconstruction est également l’opportunité de redonner au site sa physionomie historique originelle, selon les prescriptions de l’Architecte des Bâtiments de France.
De plus, le glacis (terrain en pente douce aménagé à l’extérieur des anciennes fortifications) sera reconstitué et la vue dégagée sur les vestiges de la Porte depuis le Chemin des Remparts.
Les nouveaux équipements de pompage et la conception des locaux permettront de réduire la consommation d’énergie.

Les travaux débuteront en mars 2024 et s’étendront jusqu’au début de l’année 2026.

Reconstitution des espaces naturels et paysagers

Les espaces verts de la Porte Dauphine représentent une surface d’environ 2,6 hectares. On y dénombre un peu plus de 200 arbres. La plupart des spécimens concernés par le projet de reconstruction du poste de refoulement sont d’essences exotiques, à faible intérêt pour la faune locale. Ces plantations, réalisées dans les dernières décennies, avaient petit à petit fait disparaître le talus défensif du glacis qui protégeait les remparts de la Ville.

26 arbres sont concernés par la première phase de travaux :

  • 8 petits arbres (moins de 5 mètres)
  • 16 arbres moyen (entre 5 et 7 mètres)
  • 2 grands arbres (moins de 7 mètres)

Les sujets les plus remarquables, comme les platanes le long du Chemin des remparts, seront préservés. 3 arbres sont encore assez jeunes pour supporter une transplantation : ils seront replantés sur des sites voisins. Les 23 arbres qui ne peuvent être transplantés seront coupés mais « compensés » par la plantation de 69 jeunes sujets à proximité, dans le Parc Charruyer notamment, en application du principe de compensation de la ville de La Rochelle : 3 arbres replantés pour 1 coupé.

10 arbres moyens sont concernés par la seconde phase de travaux qui débute le 28 octobre, pour une durée de 18 mois.

Les 10 arbres qui ne peuvent être transplantés seront coupés mais « compensés » par la plantation de 30 jeunes sujets à proximité (Parc Charruyer notamment).

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